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Le journal de Christian Maes

A propos du transfert du musée La Piscine à la communauté urbaine !

25 Février 2013 , Rédigé par Christian Maes

Texte publié en avril 2011 et toujours d'actualité. Il résume ma déclaration au conseil municipal à l'occasion du vote d'une délibération demandant le transfert de compétence à LMCU et voté par la majorité !

La question est à l’ordre du jour. Longtemps j’ai pensé que dans le cadre d’une politique culturelle de haut niveau en développement, le transfert de charges aidant, cette idée permettrait à la ville d’autres investissements.

Aujourd’hui au regard de l’histoire, du patrimoine roubaisien, de la vie culturelle locale, j’estime que la pertinence de ce transfert ne s’impose plus. Le musée d’art et d’industrie est intimement lié à l’histoire de cette ville : industrie textile, musée industriel au XIXème siècle, Ecole des Beaux Arts d’avant guerre, groupe de Roubaix, ENSAIT et lycée textile pour ne citer que ces points de repère.

Il se trouve qu’aujourd’hui de par son rayonnement il est porteur du nom de notre commune à l’image de ce Roubaix connu dans le monde entier, de Melbourne au Cap en passant par Buenos-Aires, ville textile « mondialisée » pour son savoir faire. La condition publique en témoigne encore aujourd’hui.

Le succès national et international du musée, son patrimoine unique de collections textiles si utile aux chercheurs, aux plasticiens et autres designers, son action locale de démocratisation de l’accès à la création artistique en font un outil qui me semble devoir rester aux roubaisiens et à leur élus ainsi qu’aux professionnels qu’ils ont choisis.

En l’occurrence, ni patriotisme local, ni étroitesse d’esprit mais un souci de conserver cette image rénovée et audacieuse fondée sur notre l’histoire industrielle et ouvrière, source d’accès à la culture dans ce qu’appelait Antoine Vitez «l’élitisme pour tous ».

En ce sens la diversité de notre population, l’impérieuse nécessité d’une politique de proximité tournée vers le plus grand nombre, le rassemblement des sensibilités nous imposent le choix de conserver notre compétence.

Quant à l’argument du financement, compte tenu des règles de transfert, les conséquences positives n’apparaîtront que dans de nombreuses années dans l’hypothèse d’un nouveau développement de l’institution. Les coûts de fonctionnement sont une préoccupation bien légitime et rien n’empêche aujourd’hui comme dans l’avenir, compte tenu des compétences de la communauté que celle-ci intervienne en soutien. Le bilan artistique et scientifique actuel en témoigne.

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